Technologies

Comme il s’agit de capteurs à concentration, lorsque le capteur est en tracking (suivi solaire), l’ensemble des rayons solaires est concentré sur le foyer de la parabole, donc sur le tube absorbeur. Il n’y a donc pas de réflexions pouvant gêner les pilotes d’avions. Plusieurs études de réverbération ont été faite par un bureau d’étude indépendant dans le cadre de projets en bordure d’aéroport: ces études ont montré qu’hormis dans de très rares cas ponctuels et maitrisables, il n’y a pas de gène créée.

Les lignes de capteur suivent la course du soleil tout au long de la journée. Chaque ligne de capteur comprend un unique moteur. La vitesse de rotation du capteur est extrêmement lente ce qui rend le mouvement quasi inaudible. Il n’y a donc pas de gènes sonores pour le voisinage du champ de capteurs.

Le fluide circulant dans les capteurs est le plus souvent de l’eau déminéralisée. Il peut être nécessaire d’utiliser de l’eau glycolée sur les sites d’implantation rencontrant des températures très négatives pour éviter le gel lorsque les capteurs ne sont pas en fonctionnement.

Les capteurs peuvent monter jusqu’à une température de 180 °C. Toutefois, les absorbeurs solaires sont isolés par un tube en verre tiré au vide, ce qui fait que la surface des tubes reste froide; les miroirs ne montent jamais en température car ils sont réfléchissants, et enfin les tuyauteries sont complètement isolées. Par ailleurs une clôture tout autour du champ empêche l’accès au matériel pour les personnes non accréditées.

Les réflecteurs solaires se placent en position de sécurité, donc miroir vers le sol, dès que l’ensoleillement n’est pas suffisant : cela permet de diminuer fortement l’encrassement des réflecteurs. Toutefois il subsiste un encrassement naturel du fait de la présence des pollens et autres particules dans l’air. Un simple nettoyage à l’eau déminéralisée des miroirs, environ 3 fois par an, est nécessaire.

En dehors des nettoyages, une simple maintenance annuelle est nécessaire : elle consiste uniquement en une inspection visuelle de l’ensemble des tuyauteries ainsi que de la vérification de la tension des chaines.

Une station météo est installée sur chaque champ. Elle permet de vérifier l’ensoleillement, la température extérieure ainsi que la vitesse du vent. Si l’ensoleillement est insuffisant ou si le vent est supérieur à 60Kmh, alors les capteurs sont automatiquement placés en position de sécurité. Les capteurs sont aujourd’hui qualifiés pour résister à des vents allant jusqu’à 230 km/h en position de sécurité (qualification réalisée en soufflerie au CSTB). En ce qui concerne la neige, lorsque la température descend en dessous de 0 °C, l’automate pilotant les capteurs impose une rotation obligatoire deux fois par jour afin de vider l’éventuelle présense de neige au dos des capteurs.

Les absorbeurs sur lesquels sont concentrés les rayons solaires sont constitués d’un tube en métal entouré d’un tube en verre tiré au vide. L’absorbeur est donc isolé des effets de la température extérieure, et le rendement du capteur n’est lié qu’à l’ensoleillement. En hiver, sur une journée ensoleillée, le rendement est donc le même qu’en été.

L’alimentation de chaque ligne de capteur est sécurisée par une batterie, ce qui permet de placer automatiquement les capteurs en position de sécurité le temps d’une coupure de courant.

Des pièces de rechange sont disponibles pour l’ensemble des composants du projet. Le délai d’approvisionnement peut varier suivant la pièce nécessaire.

Les capteurs Heliolight 4800 et les machines MAM 250 sont entièrement fabriqués en France, dans notre atelier de Cannes dans les Alpes-Maritimes.